TENDIL / CYCLES TENDIL
Nîmes
« En 1919, à Alès dans le Gard, un ouvrier mineur Elie Tendil décidait d’ouvrir un commerce de vente de vélos, en devenant distributeur des cycles Automoto.
Rapidement il se lança dans le montage en utilisant les services des nombreux grossistes en pièces qui étaient installés dans la région de Saint-Etienne. La marque Tendil a été aussitôt déposée. Très vite, ce sont environ 20 000 vélos qui étaient produits et distribués dans tout le sud de la France.
A la fin des années 1920, la marque a assemblé quelques motos de 250 et 350 cm3 avec moteurs. Le développement du petit atelier se trouve gêné par des problèmes de transport liés à la position géographique d’Alès. Elie Tendil décide de venir s’installer à Nîmes en devenant alors constructeur, c’est-à-dire, fabrication sur place des cadres, montage des roues, atelier de peinture et de chromage.
En 1951 la marque sort son premier cyclomoteur un 50 animé par le moteur VAP 4, le Tendilet.
Ces cyclos prendront ensuite les noms respectifs de types Ventoux et Aigoual. De 1955 à 60 ce sont environ 5 000 machines par an qui sont construites, auxquelles il faut ajouter environ 50 000 bicyclettes. La marque a même constitué une équipe régionale (en 1951, d’abord sous le nom Tendil, puis Tendil/Hutchinson) qui a participé au Tour de France, un camion vitrine pour la caravane a même été commandé en 1955.
L’équipement des vélos course sortis d’atelier (hors commande spéciales): les dérailleurs et leurs commandes, le double plateau et les attaches rapides sont de marque Simplex, les poignées, cocottes et frein de marque CLB, la selle Perjohn. La peinture émaillée est à l’italienne.
Et pour les randonneuses, c’est aussi du Simplex pour les vitesses, Cyclo pour les plateaux, Mafac pour les freins et Pearl pour les selles.
Au début des années 1960, les petits constructeurs ont bien du mal face à Motobecane, Peugeot et Velosolex, Elie Tendil toujours à la tête de l’usine décide avec son fils André de cesser leur activité de constructeur en 1962 (entre temps ils avaient intégré le groupe VAP S.A). L’usine qui comptait une centaine de personnes cesse alors ses activités, seul le magasin de vente ouvert dans la fin des années 1940 est conservé en devenant concessionnaire Motoconfort.
Actuellement ce magasin existe toujours avec une concession MBK et Suzuki, il est tenu par le petit fils d’Elie, Patrick Tendil. La famille Tendil est depuis plus de 80 ans dans le domaine du deux roues motorisé ou non », peut-on lire dans un post du site internet cfcs50.com/articles/tendil
Un coq illustre la marque Tendil.
le Bon Coin