DARRACQ A. / CYCLES PERFECTA
Pantin
On retient d’abord des cycles Perfecta cette sublime affiche dessinée par Alphonse Mucha, le célèbre illustrateur des années 1887 pour sa période parisienne. Dans l’esprit des années 20 et de l’Art nouveau, le visage y est candide, le regard perdu loin, la pose lascive. Iconique.
Sur l’histoire de la marque, on trouve sur le site internet mini.43.free.fr, les informations suivantes :
« Créateur d’une importante firme de fabrication de cycles vendus sous la marque Gladiator, Alexandre Darracq, technicien et financier autodidacte, vend celle-ci à un groupe anglais en 1896. Disposant d’un capital énorme, il fonde une nouvelle entreprise de fabrication de pièces de bicyclettes, qu’il peut vendre à des assembleurs sans enfreindre les termes du contrat passé avec ses acquéreurs précédents.
Rééquipée des outillages de production les plus modernes, son entreprise s’installe à Suresnes et produit sous la marque Perfecta. Alexandre Darracq cherche alors à se lancer dans la construction automobile, en plein boom. Le cycle motorisé est une nouveauté absolue rendue possible par la mise au point de petits moteurs rapides comme le monocylindre De Dion-Bouton. En 1894, Darracq avait essayé de produire la motocyclette Millet à moteur à 5 cylindres rayonnants intégré à la roue arrière. Aux usines Perfecta, il produit des pièces de cycles, des tricycles, des quadricycles et des motocycles à moteurs De Dion. »
Les cycles Perfecta seront absorbés par les cycles Metropole du groupe Edmond Gentil.