REGNAULT ET DESOUBRY / CYCLES PEERLESS
Paris
Ce constructeur apparaît dans le Bottin du cycle 1921.
Pourtant, l’article reproduit ci-dessous in http://larbracigogne.blogspot.fr/2013/12/cachez-ces-germains-que-nous-ne.html, doute de sa véracité; la controverse est passionnante :
« Une des choses que j’ai apprise en fréquantant les machines à coudre et les publications qui s’y referent, c’est l’habitude constante entre la fin du XIXeme siècle et la seconde guerre mondiale, de cacher aux clients francais la provenance allemande des produits vendus.
A cette éqpoque, la Prusse et la Rhénanie ont de nombreuses usines métallurgiques et une production de haut de gamme.
La qualité est au rendez vous mais la haine de l’Allemagne depuis la guerre de 1870 et le rattachement de l’Alsace et de la Lorraine empécherait toute vente d’un produit qui viendrait de « l’ennemi ».
A cette époque, tout est bon pour faire croire à une production francaise, faux dessin d’usine sur les catalogues.
Je viens d’acheter un superbe petit catalogue de 1902 des cycles Peerless, ce qui signifie « sans égal ».
Je ne résiste pas à l’idée de vous montrer ce magnifique vélo pour dame et écclésiastqiues ! On peut y ajouter des gardes boues en bois et un carter en celluloid pour protéger longues jupes et soutanes, pas de changement de vitesse et les freins sont en option.
Dans les vingt pages de présentation de ces beaux vélos, absolument aucune mention de leur provenance mais… il y a un mais !
On y précise qu’un catalogue de machine à coudre existe et qu’il peut également être envoyé sur demande.
Une gravure montre cette machine sans cacher son nom (le catalogue s’adresse à des revendeurs et non au grand public : c’est une machine Goricke !
Et voilà la solution, les jolis vélos Peerless et leurs pneus Le Gaulois viennent en ligne directe de l’usine Goricke de Blelefed.
Cette marque dont la première usine fut crée par Auguste Goricke en 1874 a produit des machines à coudre, des vélos et des motocyclettes jusqu’en 1985.
Donc, avis aux collectionneurs… ne jamais s’arréter aux noms de vente pour identifier une machine ancienne ».