DECAUVILLE / CYCLES DECAUVILLE
Petit-Bourg
Decauville fut l’inventeur du fameux Chemin de Fer Portatif Decauville.
Selon Wikipedia, « Paul Decauville (1846-1922), inventa un type de voie de chemin de fer de faible écartement (40 à 60 centimètres) qui prit le nom de « Decauville », suite à un stock de 9.000 tonnes de betteraves attendant dans des champs détrempés et d’accès très difficile.
La voie est formée d’éléments entièrement métalliques, rails et traverses qui peuvent se démonter et être transportés facilement. Cette invention a trouvé des applications dans de nombreux domaines : exploitations minières et industrielles, desserte d’ouvrages militaires etc…. Les wagonnets étaient d’abord poussés à la main ou tractés par des chevaux. Par la suite, des voitures de formes diverses et des petites locomotives firent de Decauville un véritable système de chemin de fer. L’apparition des voies étroites Decauville, mais également d’autres fabricants, constituèrent une évolution majeure en permettant de déplacer aisément de lourdes charges à une époque où la brouette et le tombereau dominaient. »
L’entreprise Decauville était une entreprise de plus de 2000 ouvriers qui construisent des voitures de métro pour la RATP, des voies, des aiguillages, des plaques tournantes et des wagonnets de toutes sortes, des autorails, des automobiles, des grues et, des cycles.
De 1891 à 1902, Decauville produisit six modèles de cycles dont certains étaient équipés afin de pouvoir circuler sur voie ferrée, par adjonction d’un système composé de trois tubes et d’un galet de roulement. La production emblématique de cette gamme a été celle des tricycles, qui servirent, entre autres, de base au prototype De Dion-Bouton. »
Ajoutons que Amand Decauville était un Saint Simonien et avait de ce fait, dès 1860, proposé de multiples avantages sociaux à ses ouvriers, jardins d’ouvriers, caisse d’épargne coopérative, médecine gratuite, etc.
Afin, peu être, de mieux séparer leurs activités cycles de celles du rail, les cycles Decauville se sont fendues pour leurs publicités de plaquettes délirantes, dont la reproduction ci-dessous de la brochure “Faust la légende des cycles” donne une idée.