EZBELENT
Paris
Si ce n’est ce catalogue, gentiment prêté par Jacques Seray, il n’existe nulle trace des vélos parisiens Ezbelent.
La raison en vient sans doute de la marque elle-même qui ne souhaitait pas faire de publicités.
« Une fabrique de vélocipèdes vendant au détail sans magasin luxueux, n’ayant ni coureurs ni courses à payer et, par cela même, ayant peu de frais généraux, pouvant alors vendre très bon marché.
En effet, il faut bien se pénétrer cette idée que les premières marques tenues à une réclame fantastique, à un décorum luxueux, obligés d’organiser des matchs, couses, etc, dans l’espoir de faire triompher leur marque, n’obtiennent tout cela qu’a prix d’or.
Or, qui doit payer tous ces frais ?
Forcément ce sera l’acheteur ! »
La couverture de plus de cette brochure des cycles Ezbelent est assez rigolote, on y voit un vieil homme à la cocarde s’interrogeant sur la présence de deux bicyclettes abandonnées dans les blés, signe d’un amour estival ?