CYCLES LEGER / LE BATARD / LE BATARD CUSTOM CYCLES
15 Rue Danton
93100 Montreuil
Tel 01 42 87 99 65
www.lebatard.com
Qui
Artisan, concepteur, cadreur, assembleur
Quoi
Vélo route, cyclotourisme, randonneuse, street, dirt, BMX, trial, piste, cruiser
Vélo acier
Vélo sur-mesure
Vente à l’atelier
Un peu d’histoire
Fondée en 1961 par Guy Léger à Paris, la société est toujours spécialisée dans le décolletage et l’usinage de pièces mécaniques (prototype de petite, moyenne et grande série) destinées aux industries aéronautiques, électroniques et pétrolières, ainsi qu’à des petites structures œuvrant dans les domaines de la décoration, des sports extrêmes mécaniques ou liées aux énergies renouvelables.
En 2009, Benoît Le Batard, le dirigeant de cette affaire familiale s’est lancé dans la fabrication de cadres de vélos, en achetant l’équipement, les outils et tout le matériel (outils et tubes anciens) d’un cadreur qui cessait son activité, Alain Michel.
C’est la rencontre avec Daniel Hanart en 2009 qui l’oriente vers le cycle.
L’originalité des cycles Leger/Le Batard tient à leur double paternité, d’un bad boy du vélo, Benoit le Batard avec son look de motard vrai passionné de mécanique, et un fin connaisseur de l’artisanat du cycle et de Daniel Hanard, l’homme du métal.
Le Batard aujourd’hui
Si la partie cycle (30 vélos par an) est infime dans la production de l’entreprise Léger/le Batard dont le cœur de métier est le décolletage, le Batard est aujourd’hui un fabricant de vélo sur mesure, cyclotourisme, rando, street, dirt, BMX, trial, course, piste, cruiser et autres.
Le Batard Custom Cycles fabrique toute sorte de cadres de vélos sur mesure en acier et en aluminium. En revanche, pas de cadres en carbone. Pourquoi ? « Parce qu’à l’heure actuelle, si on est capable de fabriquer des cadres en carbone, on ne sait pas quoi en faire en fin de vie », explique Benoît Le Batard. « En outre, produire un de ces cadres est très énergivore. Et puis qui sait aujourd’hui comment ce matériau vieillira ? ».
Chez Le Batard, on est toujours resté fidèle à l’acier. « Nous utilisons uniquement ce qui se fait de mieux en matière de tube, en l’occurrence du Colombus ou du Deddaciai made in Italy, du Reynolds venu d’Angleterre ou encore du Vitus, de l’Amadeus, du Tange…Ensuite, notre travail de conception, d’assemblage et de soudure nous permet de sortir des cadres aussi légers (de 1 à 1,3 kg) que ceux en carbone, ou presque. En plus d’être moins cher, solide et fabriqué à proximité de l’Hexagone, l’acier a l’immense mérite d’être recyclable, mais aussi réparable, pour quelques dizaines d’euros seulement. Pour Benoît Le Batard, «il est parfois préférable de retaper un ancien modèle, même âgé de plusieurs dizaines d’années, que d’en acheter un neuf de mauvaise qualité. On peut également transformer un vélo de route en fixie », lit-on sur le site www.lafabriquehexagonale.com.
Pour info, les sacoches qui ornent ses randonneuses ne sont pas les habituelles Berthoud, mais le travail d’un artisan aux Lilas près de Paris, les entreprises Eberlin.
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Coup de cœur, truc du métier, anecdote : Daniel Hanart
Coup de cœur pas anecdotique du tout, Daniel Hanart, l’artisan des vélos Léger/le Batard est un sorcier de la construction du cycle en France.
Daniel Hanart a commencé a travaillé comme chaudronnier en 1959, c’est-à-dire que cela fait presque 60 ans qu’il travaille les métaux !
Lui-même coureur pendant 30 ans, course, piste, dont 10 ans en première catégorie dans un club de Nogent -sur-Oise.
En 1983, il se met à la soudure pour les cycles de Nogent, puis rapidement soude le cadre du vélo avec lequel Jeannie Longo devient championne Olympique !!!
De 1990 à 2006, Daniel fait vivre la marque Technicyle Paris (voir Encyclo des constructeurs d’hier), tout en fabricant plus de 150 vélos pour la confrérie des 650, avec des bases arrières raccourcies, et un nombre incalculable de vélo de pistes, courses, randonneuses pour passionnés, randonneuse pour le magasin de la porte de Vincennes Rando Cycles, ou autres prototype de vélos en libre-service pour la RATP.
Enfin, il fabrique les vélos de l’éphémère marque Héritage Paris (voir Encyclo des constructeurs d’hier).
Sa retraite, le mot est faible, il l’occupe plusieurs jours par semaine chez le Batard, à souder et réparer des vélos, un vrai passionné.
Son apport à la construction est double.
Daniel est intransigeant sur la prise de cote, et surtout sur l’interprétation de la cote plus que la prise de cote, car un vélo est fabriqué autour du bonhomme, pas l’inverse.
L’essentiel selon lui réside dans la mesure de la longueur du fémur et de la hauteur du tibia. C’est la division de ces deux côtes qui va indiquer la mesure de la tige de selle. De même, la longueur des bras et des avants bras permettra d’éviter au mieux le phénomène de « dos rond » afin que le coureur ai un dos le plus plat possible, synonyme d’aérodynamisme et de meilleur rythme cardiaque.
Daniel est de plus le promoteur de bases arrière ultra courtes.
La mesure se fait de l’axe du boitier de pédalier à l’axe de la roue arrière, 35,5 pour un piste et 37 cm pour une route. Cette distance raccourcie garantie un meilleur rendement.
Daniel fabrique aussi toutes sortes de pièces de vélos, porte bagage, garde boue, guidon, potence, fourche, tout sauf les moyeux et pédaliers.
Daniel est un grand du vélo.
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